Poésieest un mot difficile à définir, parce qu'on le prend en différents sens, qui se substituent souvent l'un à l'autre dans l'analyse ou dans la discussion. Tantôt il désigne un certain genre d'ouvrages, que l'on distingue des autres productions de l'esprit humain; on dit, en ce sens, que la Poésie est plus ancienne que l'Histoire et que l'Éloquence.
Tucrois que tu n'as plus dans ton ardeur fébrile, Tant déjà tu nous crois ébranlés, abêtis, Qu'à dévoiler la Foi, monstrueuse et stérile, Pour nous voir sur son sein tomber anéantis. À quoi bon le nier ? dans tes sombres peintures, Oui, tout est vrai,
Prendsla vie dans le bon sens est un petit texte pour reprendre confiance en soi. Aude Colmant est auteure, coach et formatrice. Elle anime des stages et collabore avec La Tite Compagnie depuis 2017. Rendez-vous demain, dès 18h, pour la prochaine histoire ! Et n’hésitez pas à vous abonner pour être sûr de ne rien rater.
Autodidactequi « tente de faire sentir toute la beauté du monde », Philippe Brasseur est un grand admirateur du Neruda de La centaine d’Amour car tout comme Neruda il chante l’amour à travers sa poésie. Il joue avec les mots et fait feu de tout bois. Mais ces promenades dans le bois de sa poésie nous font vibrer le cœur et l’âme.
Lesautres signes de faim de bébé. s’il agite et étire ses bras et ses jambes. s’il sort la langue. s’il met ses mains à sa bouche. s’il cherche le sein. s’il soupire et gazouille. et puis évidemment si cela fait longtemps (3-4 heures) qu ‘il a mangé !
Chacunrapidement prend la torche immortelle Et la rend à son tour. Aveuglés par l'éclat de sa lumière errante, Vous jurez, dans la nuit où le sort vous plongea, De la tenir toujours: à votre main mourante Elle échappe déjà . Du moins vous aurez vu luire un éclair sublime; Il aura sillonné votre vie un moment; En tombant vous pourrez
. Chaque jour de la semaine, le chroniqueur Eric Zemmour s’invite dans la matinale de Vincent Parizot pour marquer de la pointe de sa plume l’actualité du jour. "Z comme Zemmour", c’est du lundi au vendredi à 7h15, sur la première radio de France, et quand vous le désirez en réécoute sur !
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René Char à 20 ans 1907-1988 René Char est né le 14 juin 1907 à L’Isle-sur-la-Sorgue dans le Vaucluse. Il a toujours aimé vivre en marge de la société. Enfant, il se lie d’amitiés avec les matinaux » sortes de vagabonds vivant au rythme des jours et des saisons. Le 20 février 1928 paraissent ses premiers poèmes aux Editions Le Rouge et Le Noir il aimait d’ailleurs beaucoup ce roman de Stendhal sous le titre Les cloches sur le coeur , poèmes écrits entre 15 et 20 ans. Du front d’Alsace, qui introduira dans sa poésie la pénombre des forêts, la neige voluptueuse, Char passe vite à la Résistance, à Céreste, où il est de 1942 à 1944 le capitaine Alexandre, chef de secteur dans l’Armée secrète. La vie âpre, souterraine, des maquis des Basses-Alpes sera consignée dans les Feuillets d’Hypnos1946 affrontement de la mort et de la trahison, régression vers la vie des cavernes, plongée dans une nuit qu’éclaire seule la bougie de Georges de La Tour, »amitié fantastique ». Après la Libération, Seuls demeurent 1945, somme des temps de guerre, est suivi du Poème pulvérisé 1947, de Fureur et mystère1948 et des Matinaux 1950 qui ont »mission d’éveiller », de redonner chance, au sortir de la réclusion, aux mille ruisseaux de la vie diurne. Le théâtre sous les arbres » introduit la vivacité d’une poésie orale qui plonge dans la tradition des conteurs provençaux, des Transparents » vagabonds. Après 1950, la vie de Char, dans la proximité d’Yvonne Zervos, se fait plus invisible tout en s’enrichissant de rencontres essentielles alliés substantiels » Braque, Staël, Miró, Vieira da Silva, philosophes et penseurs Beaufret, Heidegger, Bataille, Camus, Blanchot. Des plaquettes publiées par Guy Lévis Mano et Pierre-André Benoit sont régulièrement réunies par Gallimard La Parole en archipel 1962, Le Nu perdu 1971, La Nuit talismanique 1971, témoignage d’une époque d’insomnies habitées par des essais de peinture sur écorce; Aromates chasseurs 1975 où la figure d’Orion tente de tracer un troisième espace, quand l’espace intime et l’espace extérieur sont subvertis, détruits; Chants de la Balandrane 1977, Fenêtres dormantes et porte sur le toit 1979, où l’âpre dénonciation des utopies sanglantes du XXe siècle » alterne avec l’éveil des fenêtres des peintres; dans Les Voisinages de Van Gogh 1985, le sentiment de la proximité de la mort rend une tendresse ravivée, pour saluer le monde dans ses plus minuscules éveilleurs »Maintenant que nous sommes délivrés de l’espérance et que la veillée fraîchit… bergeronnette, bonne fête! » Dans cette oeuvre, le trésor des nuages , image paradoxale du poème le plus résistant, prend diverses formes aphorismes qu’illimite la métaphore » sans tutelle », poèmes versifiés au rythme du marcheur, poèmes en prose où le sujet s’intègre à une matière résistante, se noue à la syntaxe, théâtre sous les arbres où la parole allégée vole et s’échange. La poésie, prise entre fureur »et »mystère , entre la fragmentation d’une » énergie disloquante , et la continuité de cette immensité, cette densité réellement faite pour nous et qui de toutes parts, non divinement, nous baignaient », gravite autour de quelques éléments centraux. Ainsi la contradiction, à l’oeuvre dans la nature, l’histoire, la langue, anime la lutte des loyaux adversaires », lampe et vent, serpent et oiseau; cette exaltante alliance des contraires » produit le soulèvement du réel qui permet au poète, passant » et passeur », de franchir la haute passe; aimantée par l’inconnu en-avant, qui éclaire et pulvérise le présent, cette poésie n’a cessé d’affirmer une contre-terreur », d’annoncer l’éclatement des liens de l’homme, emprisonné dans ses intolérances, de s’opposer à l’asservissement des sites par des fusées de mort. Impérieux et tendre, nuage et diamant, aussi attentif aux espaces cosmiques qu’au chant du grillon, le poème de l’appelant », toujours marié à quelqu’un », fonde une » commune présence », un commun présent qui fait passer ensemble les êtres vers l’avenir, avec pour viatique l’espoir de l' »inespéré ». Référence Ce très beau texte est l’oeuvre de Tweet Share 0
Méditation et poésie font généralement bon ménage. Beaucoup de maîtres en méditation utilisent la poésie ou plus généralement le langage imagé de la métaphore pour enseigner la y a aussi les poètes, qui souvent ne connaissent pas la méditation, mais dont la poésie est une méditation permanente et me suis d’abord amusé à citer quelques exemples, où la poésie excelle au service de la méditation pour en délivrer certains dans une deuxième partie, je me suis essayé moi-même à ce délicat exercice d’une poésie choisis de poésie méditative Toutes choses finissent dans le Tao comme les rivières se jettent dans la mer. » Lao-tseu Tao tö king 32 Prends conscience que toutes les barques sont vides, quand tu traverses la rivière du monde, et rien ne pourra t’offenser. » Tchouang-tseu L’éternelle sagesse du Tao » traduction Stephen Mitchell Impossible d’enfiler le fil dans l’aiguille, je contemple le ciel bleu. » Sur le rivage regardant en arrière pas la moindre trace de mes pas. » Hosaï Sous le ciel immense sans chapeau » haïku Je retourne seul dans les montagnes froides, où nul ne parle de l’unité de toute chose. Je cherche la rivière sans origine, qui coule même lorsque la source est épuisée. » Han Shan Le chemin de Montagne Froide » Les oiseaux ont disparu dans le ciel, le dernier nuage s’est évanoui. Nous sommes assis ensemble, la montagne et moi, Jusqu’à ce que seule, la montagne demeure ». Li PoRêvons d’évanescence, et attardons-nous dans la belle folie des choses. Okakura Kakuzô Le livre du thé Dans le pays où il n’y a ni soleil, ni lune, ni nuit, ni jour, j’ai aimé et j’ai médité. Sans manger, j’ai goûté la douceur du nectar ; sans eau j’ai étanché ma soif. » Kabir La flûte de l’infini » XXVII J’ai cessé de croire aux grands événements qui s’accompagnent de hurlements et de fumée. et crois-moi, je te prie, cher vacarme d’enfer, les plus grands événements, ce ne sont pas nos heures les plus bruyantes, mais les heures du plus grand silence. » Friedrich Nietzsche Ainsi parlait Zarathoustra »Jadis, si je me souviens bien, ma vie était un festin où s’ouvraient tous les coeurs, où tous les vins coulaient. » Arthur Rimbaud Une saison en enfer » Rien seulement Rien, Rien » s’élève du naufrage, Plus grand qu’un temple plus pur qu’un dieu, Rien » suffit frappant le reste d’insignifiance. Henri Michaux Moments »Les hommes qui vivent près du ciel sont chaque jour dans l’illumination. Ils vivent dans la véritable éternité qui est étendue autour de la terre. Il faut aller jusqu’à eux, monter les marches de leurs escaliers, escalader leurs échelles, jusqu’à ces places au sommet des montagnes, où il n’y a pas d’eau, pas d’herbe, pas d’ombre. Alors le ciel vide nous étreint, nous recouvre tout à fait… J. M. G. Le Clézio L’inconnu sur la terre » Soyez un nuage blanc se déplaçant dans le ciel, sans aucun but, n’allant nulle part, flottant tout simplement. Cette dérive est la floraison ultime ». Osho Au fil du Tao, la pêche de Tchouang-tseu » Je les ai vus traverser le crépuscule d’un âge, Les fils aux yeux de soleil d’une aurore merveilleuse, Les hauts créateurs au vaste front de calme, Les puissants briseurs des barrières du monde … Leurs visages portent encore la gloire de l’Immortel, Leurs voix communient encore avec la pensée de Dieu, Leurs corps s’illuminent de la beauté de l’Esprit. Porteurs du mot magique, du feu mystique, Porteurs de la coupe dionysiaque de la joie … Découvreurs des chemins solaires de la beauté, Nageurs des océans rieurs du feu de l’amour Et danseurs par les portes d’or du nectar, Leurs pas, un jour, changeront la douleur de la terre… Sri Aurobindo Savitri III, 4 Un long poème d’environ 28 000 vers Devant ma tombe, ne pleure pas ; Je n’y suis pas. Je ne dors pas. Je souffle dans le ciel tel un millier de vents, Je suis la neige aux mille diamants, Je suis la lumière du soleil sur le blé mûr, Je suis la douce pluie d’automne. Lorsque dans le calme du matin, tu t’éveilles, je suis l’envol prompt et calme Des oiseaux qui tournoient dans le ciel. Je suis l’étoile douce qui brille dans la nuit. Devant ma tombe, ne pleure pas, Je ne suis pas là . Ken Wilber Grâce et Courage » poème anonyme pour la mort de TreyaImaginez la plus belle des montagnes du monde, celle dont la forme vous plaît particulièrement. Concentrez vous sur l’image de cette montagne dans votre oeil intérieur, en observant sa structure, sa cime altière, ses versants abrupts et ses flancs en pente douce. Remarquez l’immobilité de sa masse, sa beauté unique, les qualités universelles de sa forme. votre montagne aura peut-être de la neige sur son sommet et des arbres à sa base, elle sera formée d’une seule cime proéminente, ou bien d’une série de cimes et d’un haut plateau. Quelque soit sa forme, tranquillement assis, respirez avec cette image de la montagne en vous. Quand vous serez prêt, essayez de faire entrer la montagne dans votre corps, de manière que votre corps assis là et votre vision de la montagne ne fasse plus qu’un ». Jon Kabat-Zinn Où tu vas, tu es » La grenouille est un curieux animal. Elle peut faire des bonds énormes,mais elle peut aussi rester très tranquille. Elle remarque tout ce qui se passe autour d’elle, mais elle ne réagit pas. Elle respire et se tient tranquille. Comme elle ne se laisse pas entraîner par toutes sortes d’idées lui passant par le tête, elle reste calme, elle est complétement calme pendant qu’elle respire. Son ventre gonfle et se dégonfle, il va et il vient. Ce que peut faire une grenouille, nous le pouvons aussi. La seule chose dont tu as besoin, c’est de faire attention à ta respiration. Eline Snel Calme et attentif comme une grenouille ». C’est un incroyable tableau sonore, mais ce qui résonne en celui-ci, c’est le silence, comme dans tous les tableaux de La Tour. aucune parole, aucun mouvement, aucun bruit, ni dans cette pièce , ni alentour. Nous sommes au plus profond de la nuit. Un seul dialogue, celui de l’ombre et de la lumière, de la flamme et de son reflet. La chandelle comme métaphore de la fragilité de toute vie humaine. Le reflet comme conscience de cette fragilité. Tous deux, chandelle et reflet, entourés de ténèbres. Si l’on pince la flamme entre les doigts, ténèbres partout… … Pour l’instant dépouillement, apaisement, intensité de l’instant présent. Madeleine a déposé ses mains sur le crâne. Son visage se détourne du spectateur, se détourne du monde. Que regarde-t-elle ? Le miroir ? La bougie ? Non. Madeleine ne regarde rien, ses yeux sont plongés dans le vide et le néant du mur, au dessus du miroir. Christophe André Méditer jour après jour » sur un tableau de Georges La Tour La Madeleine pénitente ». Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées, Des montagnes, des bois, des nuages, des mers, Par delà le soleil, par-delà les éthers, Par delà les confins des sphères étoilées,Mon esprit, tu te meus avec agilité, Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l’onde, tu sillonnes gaiement l’immensité profonde Avec une indicible et mâle volupté… » Charles Baudelaire Les fleurs du mal, Elévation » poème cité dans le livre de Fabrice Midal Etre au monde, 52 poèmes pour apprendre à méditer »Poésie méditativeLe poète est un mystique irrégulier, un étrange mystique qui parle tout en sachant que le silence est à la base de tout… Roberto JuarrozS’en aller avec la foule comme chaque matin, rouler à toute allure sur l’autoroute des désirs…Un jour, s’arrêter, changer de vitesse, se mettre au point mort », immobile sur le bas-côté,observer ce qui se passe Au coeur de la grande ville, sur la place du marché, le règne du tintamarre, alors, s’asseoir jambes croisées, les yeux fermés, pour que surgisse à l’intérieur la négation de cette folie ambiante…S’en aller très loin, courir à l’émerveillement du monde recevoir une pluie de cristal poudroyant du ciel, des gouttes de nectar plus lumineuses que rosée, se sentir fleur fragile en floraison éphémère,Devenir bientôt l’ami des arbres, se blottir tout contre leur tronc, plonger dans la terre plus profond que leurs racines, s’élancer avec leurs branches rejoindre l’azur du ciel,Observer cette couronne se déposant délicatement sur la tête, antenne transparente pour capter l’éther, rester là longtemps à la lisière de la plage, face à l’océan plein du vide luminescent, là où l’obscurité sait si bien jouer avec la lumière…Un jour, par une étrange décision tous les mots prononcés depuis le premier jour, les mettre dans un grand sac en toile de jute, et les jeter résolument au plus loin dans la le silence ondulant de nouveau à la surface des eaux…A la nage, rejoindre l’horizon, disparaître mystérieusement, dans les nuages de brume aux alentours,Au fond de ces limbes vaporeuses, envoyer des messages aux vagues de la mer, pour qu’ils s’inscrivent sur les galets de la plage…Revenir un jour dans la grande ville vorace et giratoire la caresse de la nuit berce désormais le vacarme des moteurs, au milieu de la foule, noyade dans une amphore d’amour, une grotte mystique au fin fond d’un bar,Le monde est devenu flottant même sur les trottoirs, l’esquisse d’un sourire dans le ciel d’hiver,Se cacher derrière les écrans, blaguer avec l’opérateur, mettre un grain de poussière dans la machine folle des algorithmes, souffler fort sur le cloud » menaçant du virtuel, en attendant le grand Flop », qui nous propulserait enfin dans la réalité vermeille…Découvrir émerveillé ce saut quantique décisif et aléatoire à l’intérieur de soi-même,Direction le Vide, écartelé par tous les possibles…Etre happé par la Source dans un tourbillon divinatoire,sentir l’attraction de l’Oeil impassible surveillant le grand Tout…Tentation ultime passer de l’Autre Côté, Fuite délicieuse et volatile dans l’absence…Refuser cet appel,Revenir sur la place du marché dans la cacophonie, la foule est toujours là , de bon matin, toujours pressée, toujours obscure, rien n’a au centre du cercle, là où il y a un trou de Vide à l’ jusqu’aux confins du ciel le sourire du silence, là où résonne parfois une musique venue d’Ailleurs,L’envie d’un pas de danse la fin d’un monde en dansant bacchanales de l’obsolescence déchaînée,le cycle nécessaire de Mort et Renaissance, moment décisif pour méditer encore plus fort,Refuge au coeur de soi-même, les vagues sont devenues celles de la compassion, quand l’infini berce toute chose,Etrange Renaissance dans chaque cellule du corps, la Lumière miroite joyeusement,mutation nécessaire, rire cosmique sur le champ des ruines,où repoussent déjà les fleurs…Tags ciel, meditation, poésie, sagesse, spiritualité Cette entrée a été publiée le dimanche 7 février 2016 à 19 h 00 min, et rangée dans poésie, spiritualité. 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"Le poète se fait voyant par un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens." Arthur Rimbaud 1871 dans "Lettre du voyant".La poésie, création de tous les langages, frémit en nous. Ce doit être "ce petit quelque chose" qui parle au cœur, cet art de créer des sensations, d’alléger l’esprit, de laisser les sentiments envahir sa chair et son corps, de rêver et de faire rêver. Ce doit être aussi un voyage sensible au bout des sens, à chaque instant, pour l’équilibre de la vie. Il suffit de l’entendre, de la voir, de la sentir, de la toucher, d’y goûter… !. © Edmey Ils se sont rencontrés dans les méandres du hasard et des rêves, pays d’émotions, de beauté et de poésie, entre champs de ronces et semailles de graines d’espoir, à la lisière du murmure des vents et du balbutiement des caméléon* tout en caractère bien trempé, il manie la langue de Molière avec créativité et facilité, mais aussi la langue de Voltaire, celle d’Hugo ou de Rimbaud, celle de Brassens comme celle de Patti Smith…Sa plume enluminée, langue de son âme et de la vie, empreinte artistique innée, maitrise parfaitement l’esprit et les tourbillons des lettres, la créativité des rimes, le tempo des vers, les Je de mots. Les caprices du temps rythment les ombres et les lumières dans cet univers singulier, insolite, hétéroclite et plus qu’ à contrejour, visage lumineux, visage caché, déroulant sa plume aiguisée, il glisse des étincelles de génie sur les pages blanches de son carnet à spirale, grimoire ourlé de pierres précieuses. Les récits, les poèmes, les rimes, la prose s’étirent au fil des lignes dans le tempo, l’humeur, la complexité et la fragilité de l’instant écrits d’abîmes sibyllins, d’odes légères, d’épopées caricaturales, de poésie en noir et blanc. Puis, l’encre s’épanche discrètement sur le nuancier des teintes pour devenir partitions colorées. La poésie, réveil des sens, sensorielle de la cape des premières esquisses efface enfin la courbe du silence et de l’errance pour finalement embraser le seuil de l’horizon et gommer les interstices, les parenthèses ainsi que tous les points restés en suspension. Il suffit parfois de savoir lire entre les lignes !Griffonnant adroitement des courants d’air sur la rivière, bordée de ripisylves et de flore, abri de la faune, il distille ici et là des gouttes de rosée sur la grande fresque des brumailles. Les notes de mélodie ou les souffles de mélancolie diffusent, dans l’opalescence de l’arc-en-ciel et l’écho des chimères, une musicalité virevoltante d’émotions, de sentiments, croquis crénelés du visible cousu à l’invisible. Le charme et l’ambiance du décor, reflet limpide miroitant l’inspiration, révèlent à l’évidence son ivresse poétique et spontanée. Il dessine les vents des libertés à la croisée de l’être et de l’intime…"La poésie c’est tout ce qu’il y a d’intime dans tout" Victor Hugo dans "Odes et Poésies Diverses" 1822.* Non péj., rare. Dont l'imagination invente et transforme au gré des circonstances définition du Littré
poésie prends la vie dans le bon sens