Ătiquette: le talentueux mr ripley. LE TALENTUEUX MR RIPLEY PubliĂ© le 1 mars 2020 5 juin 2022 par Basile St Verraut dans 90s, AnnĂ©e, Drame, Film Ă©tranger, Genre, Origine, Type. 2 commentaires . Trouver. Recherche pour : Recherche. ConfidentialitĂ© et cookies : ce site utilise des cookies. En continuant Ă naviguer sur ce site, vous acceptez que nous en utilisions. Pour
LeTalentueux Mr Ripley est de retour 23 ans aprĂšs la sortie du film. Mais cette fois-ci, c'est une sĂ©rie. Le Talentueux Mr Ripley, captivant roman de Patricia Highsmith qui a inspirĂ© le thriller du mĂȘme nom avec Matt Damon, Gwyneth Paltrow et Jude Law, sera bientĂŽt adaptĂ© en sĂ©rie TV.
CaĂŻn(prononciation : [ka ÉÌ ] ; hĂ©breu : Ś§ŚŚ QĂĄyin, arabe : ÙۧۚÙÙ QÄbÄ«l ) est un personnage du Livre de la GenĂšse (qui est le premier livre des cinq qui composent ce que le judaĂŻsme appelle Torah et ce que le christianisme appelle Pentateuque) et du Coran . Selon ces textes, CaĂŻn, fils aĂźnĂ© d' Adam et Ăve, tue son frĂšre
LeTalentueux Mr Ripley (L'Ănigmatique M. Ripley au QuĂ©bec, The Talented Mr. Ripley aux US) Ce film est une adaptation du roman de Patricia Highsmith, Monsieur Ripley, publiĂ© en 1955. Un roman qui avait dĂ©jĂ fait l'objet d'une adaptationen 1960 (assez dĂ©cevante Ă certains Ă©gards) "Plein Soleil" de RenĂ© ClĂ©ment avec Maurice Ronet (excellent), Marie LaforĂȘt
LeTalentueux Mr Ripley Jusqu'oĂč iriez-vous pour ĂȘtre quelqu'un d'autre ? De : Anthony Minghella Avec : Matt Damon, Jude Law, Gwyneth Paltrow, Musique : Gabriel Yared Histoire : Italie, fin des annĂ©es cinquante. Le jeune Dickie Greenleaf mĂšne la dolce vita grĂące Ă la fortune de son pĂšre, en compagnie de Marge Sherwood.
Sapulsion meurtriÚre naßt de la menace de ne plus pouvoir continuer à mener le train de vie de milliardaire dispensé par Dickie Greenleaf. Tel un déclassé à qui les publicités des journaux de mode
. LA VICTIME DĂSIGNĂE La Vittima designata rĂ©alisĂ© par Maurizio Lucidi, disponible en DVD et Blu-ray chez TomĂĄs MiliĂĄn, Pierre ClĂ©menti, Katia Christine, Luigi Casellato, Marisa Bartoli, Ottavio Alessi, Alessandra Cardini, Christina MĂŒller, Enzo Tarascio, Carla Mancini, Bruno BoschettiâŠScĂ©nario Augusto Caminito, Fulvio Gicca, Maurizio Lucidi, Fabio Carpi, Luigi Malerba, Aldo Lado & Antonio TroisoPhotographie Aldo TontiMusique Luis Bacalov & New TrollsDurĂ©e 1h40Date de sortie initiale 1971LE FILMPublicitaire Ă la tĂȘte dâune entreprise lucrative, Stefano Argenti serait un homme heureux si sa femme, Louisa, dĂ©pressive et possessive, ne lâempĂȘchait de rĂ©aliser une excellente opĂ©ration en vendant sa sociĂ©tĂ© contre une forte somme dâargent. Cette derniĂšre est en effet enregistrĂ©e au seul nom de Louisa. Stefano se console dans les bras de sa maĂźtresse, la modĂšle Fabienne. En escapade amoureuse Ă Venise, le couple dâamants rencontre un Ă©trange dandy, le comte Matteo Tiepolo, qui devient rapidement un ami trĂšs proche et intime de Stefano. Un jour, Matteo lui propose un marchĂ© il tue Luisa si celui-ci assassine son frĂšre, une brute qui le tyrannise. EffrayĂ©, Stefano refuse son offre. Mais Matteo rĂ©vĂšle Ă Luisa que son mari la trompe mais quâil dĂ©tourne Ă©galement lâargent de son entreprise. AprĂšs une dispute avec Stefano, Luisa est retrouvĂ©e morte. Matteo, qui lâa tuĂ©e, demande Ă Stefano de bien vouloir remplir sa part du marchĂ©, Ă savoir tuer son frĂšreâŠVoilĂ un giallo, ou plus prĂ©cisĂ©ment un thriller psychologique dont nous nâavions jamais entendu parler ! Nous devons cette rĂ©surrection Ă un nouvel Ă©diteur vidĂ©o indĂ©pendant, qui vient de sâinstaller sur la scĂšne française, Frenezy. Pour lâune de ses deux premiĂšres sorties, lâĂ©diteur a misĂ© sur La Victime dĂ©signĂ©e â La Vittima designata, rĂ©alisĂ© par un certain Maurizio Lucidi durant lâhiver 1970-71. Et autant le dire immĂ©diatement, câest une belle baffe. TrĂšs largement inspirĂ© par LâInconnu du Nord-Express â Strangers on a Train dâAlfred Hitchcock, sorti vingt ans auparavant, lui-mĂȘme tirĂ© en partie du premier roman policier de Patricia Highsmith, La Victime dĂ©signĂ©e compte pas moins de sept scĂ©naristes, parmi lesquels se distinguent forcĂ©ment le mythique Aldo Lado Je suis vivant !, La BĂȘte tue de sang froid, Augusto Caminito Qui a tuĂ© le chat ? de Luigi Comencini, qui produira The King of New York dâAbel Ferrara, Antonio Troiso Le Couteau de glace dâUmberto Lenzi, Les SorciĂšres du bord du lac de Tonino Cervi, ainsi que Fulvio Gicca Palli Confession dâun commissaire de police au procureur de la RĂ©publique de Damiano Damiani. Cette impressionnante somme de talents dĂ©bouche sur une histoire passionnante et anxiogĂšne, qui tient en haleine du dĂ©but Ă la fin et plonge les spectateurs dans une atmosphĂšre poisseuse et pessimiste, renforcĂ©e par une magistrale utilisation des dĂ©cors naturels, de Milan Ă Venise, en passant par le Lac de CĂŽme. Et puis La Victime dĂ©signĂ©e rĂ©unit aussi deux immenses comĂ©diens, qui venaient alors de se croiser lâannĂ©e prĂ©cĂ©dente sur Les Cannibales â I Cannibali de Liliana Cavani, TomĂĄs QuintĂn RodrĂguez alias TomĂĄs MiliĂĄn qui pousse Ă©galement la chansonnette dans le gĂ©nĂ©rique de fin et Pierre ClĂ©menti, qui livrent deux prestations extrĂȘmement troublantes, magnĂ©tiques et exceptionnelles. Nâattendez plus et jetez-vous sur ce joyau jaune ». Stefano, un publicitaire milanais dâorigine vĂ©nĂ©zuĂ©lienne, est en mauvais termes avec sa femme Luisa. Un jour, lors dâun voyage Ă Venise avec sa maĂźtresse Fabiane, il rencontre un mystĂ©rieux personnage, le jeune comte Matteo Tiepolo qui, peu Ă peu, sâinsinue dans sa vie. Matteo propose Ă Stefano un pacte dictĂ© par lâamitiĂ© » il tuera sa femme si Stefano tue son frĂšre. Lâhomme nâa pas lâintention dâexĂ©cuter le plan, mais, lorsque sa femme meurt rĂ©ellement, Stefano se rend compte que le comte a nĂ©anmoins exĂ©cutĂ© ce quâil avait proposĂ©. Stefano se rend Ă Venise oĂč le comte propose de lâexonĂ©rer en acceptant de tuer son frĂšre, en lui tirant dessus depuis la basilique de Santa Maria della Salute avec un fusil de sniper quâil trouvera dans la consigne Ă bagages dâun garage. SuspectĂ© par la police et piĂ©gĂ© par Matteo, Stefano dit la vĂ©ritĂ©, mais nâest pas cru et au final il nâa quâĂ faire sa part pour rembourser sa Victime dĂ©signĂ©e est sans nul doute lâoeuvre la plus commentĂ©e et la plus valorisĂ©e du rĂ©alisateur Maurizio Lucidi 1932-2005, qui aura pourtant signĂ© une trentaine de films et tĂ©lĂ©films en prĂšs de quarante ans. Câest tout dâabord comme monteur quâil fait ses classes au cinĂ©ma, chez Alberto Cavalcanti Les Noces vĂ©nitiennes, Giorgio Bianchi En avant la musique, Vittorio Cottafavi Les Cent Cavaliers, Luigi Vanzi Un dollar entre les dents, Dino Risi Le Fanfaron, Les Monstres, oĂč son savoir-faire et son efficacitĂ© font lâunanimitĂ© auprĂšs de ses confrĂšres. AprĂšs avoir assistĂ© rien de moins que Pier Paolo Pasolini sur LâĂvangile selon saint Matthieu â Il vangelo secondo Matteo 1964, Maurizio Lucidi, sous le pseudonyme de Maurice A. Bright passe derriĂšre la camĂ©ra et signe quasiment simultanĂ©ment un pĂ©plum Le DĂ©fi des gĂ©ants â La Sfida dei giganti avec Reg Park et un western Mon nom est PĂ©cos â 2 once di piombo dans lequel il dirige Robert Woods. Il continue ainsi dans le domaine de lâOuest AmĂ©ricain », avant de passer au film de guerre il faut bien suivre les modes et les goĂ»ts changeants des spectateurs, avec Les HĂ©ros ne meurent jamais â ProbabilitĂ zero 1969, avec Henry Silva et dâaprĂšs une histoire de Dario Argento, et le mĂ©connu Hamisha Yamim BâSinai, avec Franco Giornelli. DĂ©but des annĂ©es 1970, le giallo explose et remplit les salles du monde entier. Câest lĂ que dĂ©boule La Victime dĂ©signĂ©e, qui sort en Italie le 22 avril 1971, tandis que lâHexagone devra attendre aoĂ»t 1974 pour que le film de Maurizio Lucidi soit exploitĂ©, uniquement en version française et dans un montage raccourci dâune bonne dizaine de le nom de Patricia Highsmith nâest pas crĂ©ditĂ©, on retrouve pourtant certains motifs propres Ă son univers, dĂ©jĂ bien prĂ©sents dans LâInconnu du Nord-Express dâAlfred Hitchcock, mais aussi dans Plein soleil de RenĂ© ClĂ©ment et donc forcĂ©ment dans Le Talentueux Mr. Ripley â The Talented Mr. Ripley dâAnthony Minghella, notamment cette homosexualitĂ© latente entre les deux personnages masculins principaux. A ce titre, la tension sexuelle entre Stefano et Matteo est flagrante dĂšs leur rencontre, impression appuyĂ©e Ă chaque fois quâils se font face, le cadre les rapprochant alors sans cesse, jusquâĂ un point oĂč lâon se demande sâils ne vont pas passer Ă lâacte et finir par sâembrasser. Visiblement trĂšs complices depuis Les Cannibales, ayant un grand respect lâun pour lâautre, TomĂĄs MiliĂĄn et Pierre ClĂ©menti semblent prendre beaucoup de plaisir Ă se donner Ă nouveau la rĂ©plique, avec un naturel confondant. Le premier entre Beatrice Cenci et La Longue nuit de lâexorcisme de Lucio Fulci, habituĂ©, ou plus prĂ©cisĂ©ment souvent cataloguĂ© dans des rĂŽles explosifs, est ici trĂšs attachant dans la peau du pauvre mec castrĂ© par sa femme, qui nâa vraiment pas de chance et qui nâen bĂ©nĂ©ficiera jamais, qui sâest toujours laissĂ© marcher sur les pieds et qui en tentant dâinverser cette tendance ne fera quâempirer la situation. Le regard baissĂ©, traĂźnant presque des pieds, le regard paumĂ© et inĂ©luctablement rĂ©signĂ©, Stefano va toutefois se laisser sĂ©duire par le charme vĂ©nĂ©neux, le charisme, la douceur et les mots de dernier est donc interprĂ©tĂ© par le français Pierre ClĂ©menti, alors trĂšs demandĂ© au cinĂ©ma, puisquâil venait dâenchaĂźner les rĂŽles chez Michel Deville Adorable Menteuse, Benjamin ou les MĂ©moires dâun puceau, Luchino Visconti Le GuĂ©pard, Luis Buñuel Belle de jour, La Voie lactĂ©e, Costa-Gavras Un homme de trop, Sergio Corbucci LâHomme qui rit, Bernardo Bertolucci Partner, Le Conformiste et Pier Paolo Pasolini Porcherie, tout en passant lui-mĂȘme derriĂšre la camĂ©ra pour quelques films underground, libertaires et psychĂ©dĂ©liques. Avec sa beautĂ© ombrageuse, Matteo annonce Ă©trangement le Lestat dâEntretien avec un vampire de lâĂ©crivaine Anne Rice qui paraĂźtra cinq ans plus tard, ainsi quâen raison de la sensualitĂ© homo-Ă©rotique entre les deux protagonistes. MĂȘme chose, les mimiques, les tics et la nature maniĂ©rĂ©e de Matteo, certains costumes, les regards ambigus, la violence sous-jacente, les gestes esquissĂ©s ou non envers Stefano qui se dĂ©crit comme un ĂȘtre romantique, rappellent furieusement lâinterprĂ©tation de Tom Cruise dans le film de Neil Jordan. Impossible pour le cinĂ©phile de ne pas y penser. Aux deux acteurs virtuoses, se joignent la belle rousse nĂ©erlandaise Katia Christine vue dans le segment de Louis Malle dâHistoires extraordinaires, Marisa Bartoli impeccable dans le rĂŽle de lâĂ©pouse devenue gĂȘnante et Alessandra Cardini Chronique dâun homicide de Mauro Bolognini, marquante dans celui de lâintrigante Christina, qui changera son fusil dâĂ©paule en devenant crĂ©atrice de costumes pour le lâon ajoute Ă cela lâexcellence de la mise en scĂšne ainsi quâun final quâon nâest pas prĂȘt dâoublier, un montage parfaitement calibrĂ© dâAlessandro Lucidi frĂšre du cinĂ©aste, une musique enivrante et entĂȘtante de Luis Bacalov et les New Trolls groupe de rock progressif italien, une splendide photographie hivernale et glacĂ©e dâAldo Tonti Cosa Nostra de Terence Young, Belfagor le Magnifique dâEttore Scola, Barabbas de Richard Fleischer, Europe 51 de Roberto Rossellini, qui annonce celle de Ne vous retournez pas de Nicolas Roeg et celle dâĂmes perdues de Dino Risi, ainsi que la fouille paranoĂŻaque dâun logement qui anticipe celle du personnage de Gene Hackman Ă la fin de Conversation secrĂšte, La Victime dĂ©signĂ©e peut se targuer de trĂŽner parmi les meilleurs gialli des annĂ©es 1970. Pas plus, pas Ă Frenezy, dont nous accueillons les deux premiers titres, La Victime dĂ©signĂ©e de Maurizio Lucidi et Texas Adios de Ferdinando Baldi. Un giallo et un western qui seront bientĂŽt rejoints par un titre Horreur Dans les replis de la chair â Nelle pieghe della carne de Sergio Bergonzelli et un titre Mafia inconnus pour le moment. InĂ©dit en France, La Victime dĂ©signĂ©e est prĂ©sentĂ© pour la premiĂšre fois dans sa version intĂ©grale. La galette HD repose dans un boĂźtier classique de couleur noire, glissĂ© dans un fourreau cartonnĂ© Ă dominante jaune couleur reprise pour la sĂ©rigraphie du disque. Le visuel est superbe, uniquement centrĂ© sur la magnifique Katia Christine. A noter que la jaquette est rĂ©versible et que le verso prĂ©sente cette fois les deux tĂȘtes dâaffiche. A vous de choisir ! Le menu principal est animĂ© et sâest tournĂ© vers Jean-François Rauger pour nous prĂ©senter La Victime dĂ©signĂ©e 26â. Le directeur de la programmation Ă la CinĂ©mathĂšque française ne manque pas dâarguments pour mettre en valeur ce film singulier Ă plus dâun titre, la seule Ćuvre notable de son rĂ©alisateur [âŠ] une variation de LâInconnu du Nord-Express dâAlfred Hitchcock ». Celui-ci revient sur la carriĂšre de Maurizio Lucidi, met en relief la qualitĂ© du film qui relĂšve dâune alchimie miraculeuse », avant dâĂ©voquer les scĂ©naristes dont Aldo Lado, probablement Ă lâorigine de la dimension morbide du rĂ©cit, les Ă©lĂ©ments qui font de La Victime dĂ©signĂ©e un film un peu inclassable, Ă la fois ambitieux et personnel ». Le casting, la sortie française, les lieux de tournage, les partis-pris et les intentions du rĂ©alisateur, la psychologie des personnages et leurs rapports, la dimension homosexuelle de leur relation, le motif du double, sont autant de thĂšmes abordĂ©s au cours de cette intervention Ă©videmment passionnante et Ă ne visionner quâaprĂšs avoir vu le est ensuite allĂ© Ă la rencontre de Louis de Ny, Ă©crivain, musicologue Ă©mĂ©rite et historien du rock progressif italien, courant musical sur lequel il a Ă©crit plusieurs livres 16â, Le Petit monde du rock progressif italien â Une discographie amoureuse 2015 et PlongĂ©e au coeur du rock progressif italien â Le Théùtre des Ă©motions 2018, en collaboration avec Patrick Djivas . Ce spĂ©cialiste propose en un peu plus dâun quart dâheure de restituer la bande originale de Luis Bacalov dans le contexte de son mouvement musical, puis analyse dans un second temps trois extraits du film. Vous saurez donc tout ou presque, tant le sujet est dense sur la carriĂšre de Luis Bacalov et les New Trolls, leurs albums, leurs 45 tours, leur singularitĂ© et la partition de La Victime dĂ©signĂ©e, qui participe Ă la grĂące, Ă la beautĂ© Ă la noblesse dramatique du film ».Le segment intitulĂ© Retour Ă Venise 12â sâavĂšre une analyse pertinente de lâhistorien du cinĂ©ma Rosario Tronnolone. Pas ou peu de redondances avec ce qui a Ă©tĂ© avancĂ© par Jean-François Rauger en dĂ©but de programme. Il sâagit ici dâun retour Ă la fois sur le fond et sur la forme, Rosario Tronnolone revient sur les lieux de tournage, le casting on apprend que Pierre ClĂ©menti est doublĂ© en italien par Giancarlo Giannini, la psychologie des personnages, la compression et la dilatation du temps hĂ©ritĂ©s dâAlfred Hitchcock LâInconnu du Nord-Express est aussi Ă©voquĂ©, le jeu sur les couleurs, et dâautres fournit ensuite une bonne poignĂ©e de scĂšnes coupĂ©es et alternatives 16â. Une reconstruction de scĂšnes issues dâun montage alternatif du film, rĂ©alisĂ© Ă partie des meilleures sources accessibles » indique la jaquette. Seize minutes composĂ©es ainsi Stefano et Matteo en deux parties, Stefano soigne Matteo, Stefano consulte son banquier, Stefano et Cristina en deux parties, Stefano retourne dans sa villa version musicale alternative avec la chanson My shadow in the dark entonnĂ©e par TomĂĄs MiliĂĄn lui-mĂȘme, et version musicale du film, Stefano rĂ©cupĂšre son fusil. Quelques dialogues additionnels par ci, une scĂšne rallongĂ©e par lĂ , ou tout cela combinĂ©, ce genre de supplĂ©ment est habituellement difficile Ă saisir devant lâabsence dâexplication quant Ă leur rejet. Une fois nâest pas coutume, nous trouvons avant chaque sĂ©quence un panneau explicatif, qui replace la scĂšne dans son contexte, ainsi que la diffĂ©rence avec ce qui a finalement Ă©tĂ© conservĂ© au montage se clĂŽt sur les bandes-annonces de La Victime dĂ©signĂ©e, Dans les replis de la chair et Femina Ridens â Le Duo de la et le sonUn panneau indique que la restauration 4K de La Victime dĂ©signĂ©e a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par la CinĂ©mathĂšque de Bologne, en collaboration avec Surf Films, Ă partir dâun CRI Color Reversal Intermediate. Jusquâici indisponible en France, La Victime dĂ©signĂ©e est donc le premier titre Ă©ditĂ©e par Frenezy, prĂ©sentĂ© en version intĂ©grale, en DVD et en Blu-ray 1080p ! La Vittima designata bĂ©nĂ©ficie dâun superbe transfert, qui respecte le grain original, trĂšs bien gĂ©rĂ©, y compris sur les nombreuses sĂ©quences sombres. La dĂ©finition est solide comme un roc. Le master 16/9 compatible 4/3 trouve dâemblĂ©e un Ă©quilibre fort convenable et restitue les trĂšs beaux partis-pris esthĂ©tiques du directeur de la photographie Aldo Tonti Ashanti de Richard Fleischer, RenĂ© la Canne de Francis Girod, Brancaleone sâen va-t-aux croisades â Brancaleone alle crociate de Mario Monicelli. Glaciale, poisseuse, sombre, lâatmosphĂšre du film trouve un Ă©crin exceptionnel en Haute-DĂ©finition, avec des contrastes Ă©lĂ©gants, des noirs denses. La copie affiche une propretĂ© ainsi quâune stabilitĂ© jamais prises en dĂ©faut on oublie un poil camĂ©ra lors de la scĂšne oĂč Stafano soigne Matteo Ă la vodka, tout comme les fondus enchaĂźnĂ©s qui restent fluides et nâentraĂźnent aucun dĂ©crochage chromatique. Les sĂ©quences diurnes sont lumineuses Ă souhait avec un piquĂ© plus acĂ©rĂ© et des dĂ©tails plus flagrants, Ă lâinstar des doigts jaunis par la nicotine de TomĂĄs propose en option La Victime dĂ©signĂ©e dans sa version courte 89â, qui saura ĂȘtre apprĂ©ciĂ©e par celles et ceux qui avaient dĂ©couvert ainsi le film de Maurizio Lucidi dans nos contrĂ©es en 1974. Si votre choix se porte sur la version intĂ©grale, la VF est Ă©galement de mise, mais forcĂ©ment Ă trous », les scĂšnes nâayant jamais Ă©tĂ© doublĂ©es passant automatiquement en VOSTF, comme certains dialogues jugĂ©s probablement trop explicites ». Dans les deux cas, les pistes PCM installent un confort acoustique convaincant, plus Ă©vident en italien, oĂč la musique lancinante possĂšde plus de relief. Aucun souffle parasite, câest propre, fluide, images © Frenezy / Produzioni Cinematografiche Europee / Surf Film / Captures Blu-ray Franck Brissard pour
Il y a quelque chose de fascinant dans Plein soleil ; quelque chose qui attire sans que l'on sache exactement bien pourquoi ; une atmosphĂšre virile, la virĂ©e de deux hommes sur un bateau en MĂ©diterranĂ©e, Rome, l'Ăźle d'Ischia Mangibello dans le film ? Tout cela, bien que magistralement filmĂ© par Henri Decae ne saurait l'expliquer. C'est plutĂŽt dans le scĂ©nario lui-mĂȘme, tirĂ© d'un roman de Patricia Highsmith Mr Ripley », qu'il convient de se tourner pour tenter de comprendre cette Ă©trange fascination pour cette Ćuvre. Ce qui fascine, intrigue, voire inquiĂšte serait ainsi davantage Ă rechercher dans cette amitiĂ© affichĂ©e entre ces deux jeunes hommes Tom Ripley et Philippe Greenleaf qui constitue le cĆur de l'intrigue de la premiĂšre partie du film. Philippe Greenleaf, fils d'un milliardaire amĂ©ricain, a l'assurance des gens de sa classe sociale les possĂ©dants des capitaux qui s'imaginent parfois possĂ©der les ĂȘtres et les choses. Tom Ripley semble ĂȘtre le bon copain que l'on charrie un peu ou beaucoup au grĂ© de son humeur. Mais l'Italie est le pays du baroque et du trompe-l'Ćil si bien qu'on se demande assez vite ce qui lie au juste vĂ©ritablement ces deux jeunes hommes. Alors qu'on croit au dĂ©but du film qu'ils se connaissent depuis longtemps on apprendra qu'il n'en est rien. Alors qu'on peut croire qu'une complicitĂ© les lie, c'est plutĂŽt de duplicitĂ© qu'il faudrait parler. Alors que leur rapport semble enjouĂ©, viril, spontanĂ© c'est peut-ĂȘtre au contraire la volontĂ© de profiter de l'autre, d'utiliser l'autre soit comme souffre douleur, soit pour s'approcher et s'identifier Ă quelqu'un de la haute sociĂ©tĂ© qui les relie. Car derriĂšre l'intrigue policiĂšre c'est surtout la question de l'ambiguĂŻtĂ© des rencontres, des ĂȘtres, des amitiĂ©s que met en lumiĂšre RenĂ© ClĂ©ment. DĂšs lors ce qui nous parle confusĂ©ment Ă travers ce film renvoie peut-ĂȘtre Ă quelque chose de trĂšs profondĂ©ment enfoui au sein de nous la convoitise de ce que l'on n'a pas et que possĂšde autrui. L'un des moteurs opaques de l'humanitĂ© ne serait-il pas lĂ ? Dans cette convoitise des biens ou de la situation d'autrui ! Il y a donc quelque chose de l'histoire d'Abel et CaĂŻn transposĂ© dans les personnages de Ripley et Greenleaf dans Plein soleil et c'est peut ĂȘtre cela qui nous trouble. RenĂ© ClĂ©ment expose en plein soleil le meurtre originel ! Mais face Ă cette convoitise ancrĂ©e dans tous les ĂȘtres humains se dresse le jugement des religions l'un des 10 premiers commandements ne stipule-t-il pas tu ne convoiteras pas... » ? Pourtant les actions de Tom Ripley et le scĂ©nario machiavĂ©lique qu'il monte dĂ©jouent le sort... et lui permettent d'Ă©chapper, parfois de justesse, Ă la justice. L'on pense ainsi Ă la scĂšne finale d'un des derniers Woody Allen Match Point. La vie vue comme un coup du sort, comme l'univers du possible oĂč tout se joue sur un rien, oĂč une variation infime change votre destin. Nous passons notre vie Ă passer Ă cĂŽtĂ© d'Ă©vĂšnements qui auraient pu nous arriver et qui nous Ă©chappent ou nous Ă©pargnent... c'est aussi cela qu'explore RenĂ© ClĂ©ment dans la seconde partie du film. Ainsi dans la scĂšne finale du film, assez inoubliable, Tom Ripley savoure sa revanche sur la vie... quant un dernier coup du sort, imprĂ©vu et imprĂ©visible, vient redistribuer les cartes .... RenĂ© ClĂ©ment réécrit d'ailleurs lĂ la fin du roman de Patricia Highsmith et prend des libertĂ©s avec le scĂ©nario originel. Le remake d'Anthony Minghella Le Talentueux Mr Ripley sorti en 1999 restera plus conforme au roman en ne gommant pas par exemple, comme le fait ClĂ©ment, les interrogations sur l'orientation sexuelle ambiguĂ« de Tom Ripley. Enfin cette ambiguĂŻtĂ© du personnage de Ripley renvoie aussi Ă l'ambiguĂŻtĂ© de l'acteur qui l'interprĂšte avec brio Alain Delon. Alain Delon, nĂ© en 1935 n'a pas encore tout Ă fait 25 ans lorsqu'il tourne Plein soleil entre aoĂ»t et octobre 1959. Il en est, en fait, au tout dĂ©but de sa carriĂšre. Rien d'ailleurs ne le destinait Ă faire du cinĂ©ma ; sans aucun diplĂŽme, sans aucune formation professionnelle, il s'engage pendant la guerre d'Indochine puis dĂ©mobilisĂ© travaillera aux Halles de Paris encore au centre de la ville Ă cette Ă©poque -lĂ . RepĂ©rĂ© un peu par hasard par Jean-Claude Brialy alors qu'il travaille comme manutentionnaire aux Halles, il commencera une carriĂšre dans le milieu du cinĂ©ma Ă partir de 1957, carriĂšre qui exploitera d'abord son physique d'Apollon cinĂ©matographique. Quand la femme s'en mĂȘle d'Yves AllĂ©gret sera son premier petit rĂŽle. Certains ont dit qu'il Ă©tait le pendant masculin de Brigitte Bardot, repĂ©rĂ©e elle aussi grĂące Ă son physique quelques annĂ©es auparavant notamment grĂące Ă des photos de mode dans le magazine Elle. Mais derriĂšre la beautĂ© de l'ange peut se cacher l'Ăąme du diable c'est sur ce registre que RenĂ© ClĂ©ment veut le faire jouer. RenĂ© ClĂ©ment dĂ©jĂ rĂ©alisateur connu et reconnu - La bataille du rail, Jeux interdits rĂ©vĂšle alors un Alain Delon plus ambigu que jamais et du mĂȘme coup la profondeur de l'acteur capable de jouer dans des thrillers psychologiques. Delon commencera d'ailleurs au dĂ©but des annĂ©es 60 une carriĂšre en Italie la mĂȘme annĂ©e de sortie que Plein soleil, Visconti lui donnera un rĂŽle important dans Rocco et ses frĂšres ; RenĂ© ClĂ©ment lui redonnera un rĂŽle dans Quelle joie de vivre film tournĂ© lui aussi en Italie en 1961 et que la CinĂ©mathĂšque nous a permis de voir l'an dernier ; puis Antonioni dans L'Ă©clipse en 1962, puis de nouveau Visconti dans Le guĂ©pard en 1963. En quelques annĂ©es Delon passera de l'ombre Ă la lumiĂšre lançant une carriĂšre sinon mondiale, du moins europĂ©enne, qui fera de lui l'un des plus cĂ©lĂšbres acteurs de sa gĂ©nĂ©ration. Incontestablement, comme il le reconnaĂźtra lui-mĂȘme, RenĂ© ClĂ©ment a jouĂ© un rĂŽle positivement dĂ©terminant dans sa carriĂšre. Enfin le charme qu'exerce Plein soleil sur le spectateur est aussi accessoirement le charme de l'Italie des annĂ©es 60, une Italie du miracle italien qui accueille un tourisme croissant Ă Rome, Venise, Florence ou dans les Ăźles du golfe de Naples comme Ischia. BanalisĂ©e aujourd'hui, l'on ne se rend plus forcĂ©ment compte de l'attraction exercĂ©e par l'Italie Ă une Ă©poque oĂč le tourisme explosait au sein des sociĂ©tĂ©s europĂ©ennes elles-mĂȘmes transfigurĂ©es par la croissance des trente glorieuses. Le tourisme en Italie participe Ă la croissance du pays et nourrit aussi un imaginaire dont s'empareront les rĂ©alisateurs Plein soleil s'inscrit dans ce cadre et Ă©voque justement Rome et ses quartiers touristiques mais aussi l'Ăźle d'Ischia nommĂ©e Mangibello dans le film. En 1972 Billy Wilder choisira Ă©galement l'Ăźle d'Ischia pour tourner Avanti. L'Ă©mergence Ă©conomique de l'Italie des trente glorieuses s'accompagne de l'essor de son cinĂ©ma, portĂ© Ă l'Ă©poque par les plus grands rĂ©alisateurs Visconti, Antonioni, Comencini, Pasolini, Dino Risi, Rossellini, Rosi ; mais les nombreux tournages Ă©trangers dans le pays participent aussi de ce mĂȘme mouvement d'Ă©mergence d'un pays au sein de l'espace politique et Ă©conomique europĂ©en. RĂ©flexion sur les ambiguĂŻtĂ©s de nombreuses amitiĂ©s qui cachent des convoitises inavouables ; sur cette capacitĂ© qu'ont certains Ă se jouer du sort et de son destin... jusqu'Ă une certaine limite, film tournant pour la carriĂšre d'Alain Delon, exaltation d'une Italie touristique au sein d'un miracle italien Plein soleil est un peu tout cela Ă la fois ; et constitue trĂšs certainement l'un des chefs d'Ćuvre de la carriĂšre de cinĂ©aste de RenĂ© ClĂ©ment. Eudes Girard
Matt Damon a partagĂ© ses rĂ©flexions sur l'industrie cinĂ©matographique actuelle, regrettant que des films "risquĂ©s" courant dans les annĂ©es 90 puissent de moins en moins voir le jour aujourd'hui. Les annĂ©es 90, c'Ă©tait mieux avant ? Ă en croire l'acteur et producteur Matt Damon, oui. Du moins pour ce qui concerne le financement de films diffĂ©renciants ! Dans un entretien donnĂ© Ă l'Ă©mission Youtube First We Feast, Matt Damon soulignait l'an dernier le problĂšme que constitue la fin du DVD - prĂ©cipitĂ©e par le succĂšs des plateformes de streaming - sur l'industrie hollywoodienne dans son ensemble STARMAX / BESTIMAGE Matt Damon sur le tournage du Talentueux Mr Ripley en 1999 Le DVD constituait une part importante de nos revenus, mais la technologie a rendu cela obsolĂšte. Avec les films que nous faisions, on pouvait ne pas totalement marcher en salles et se refaire six mois aprĂšs avec les ventes de DVD. C'Ă©tait presque comme une deuxiĂšme sortie en salles. Avec la disparition de ce modĂšle, ça a changĂ© le type de films que nous pouvons faire. Afin d'Ă©clairer son propos, l'interprĂšte de Will Hunting donne un exemple tirĂ© de sa filmographie "J'ai fait ce film, Ma vie avec Liberace 2013. J'ai rencontrĂ© les patrons de studios pour leur dire que le film coĂ»tait 25 millions de dollars et que je devrai payer autant en publicitĂ© et marketing ..., soit un total de 50 millions de dollars. Or, tout ce que je rĂ©colte [de l'exploitation en salles], je dois en donner la moitiĂ© aux gĂ©rants de salles de cinĂ©ma, donc je dois faire 100 millions de dollars avant de pouvoir faire des bĂ©nĂ©fices." "Et l'idĂ©e de devoir faire 100 millions de dollars avec l'histoire d'amour de ces deux personnages ... est un pari trĂšs difficile", conclut Damon. "Ce n'Ă©tait pas le cas dans les annĂ©es 90, Ă©poque oĂč on faisait ce genre de films, que j'adore et avec lesquels je faisais mes choux gras". Au final, Ma vie avec Liberace, passĂ© par la compĂ©tition du Festival de Cannes, a rapportĂ© 13,3 millions de dollars dans le monde. Aux Etats-Unis, il a Ă©tĂ© diffusĂ© directement Ă la tĂ©lĂ©vision sur HBO. Comme Matt Damon, dĂ©plorez-vous un manque de prise de risques par les grands studios de cinĂ©ma amĂ©ricains ou ĂȘtes-vous satisfaits de l'offre actuellement proposĂ©e en salles ? Ă vos claviers ! DĂ©couvrez avec quelle star Matt Damon a Ă©tĂ© colocataire ! Voir le diaporama Diaporama Ces stars de cinĂ©ma ont Ă©tĂ© colocataires Ryan Gosling et Justin Timberlake, Matt Damon et Ben Affleck... 30 photos
Archives Un film Ă©lĂ©gant de l'extĂ©rieur et roublard de l'intĂ©rieur. Film amĂ©ricain d'Anthony Minghella. Avec Matt Damon, Jude Law, Gwyneth Paltrow, Kate Blanchett. 2 h 14. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Le Talentueux Mr. Ripley est, aprĂšs Plein Soleil, la deuxiĂšme adaptation du roman Ă©ponyme de Patricia Highsmith paru en 1955 et republiĂ© en France cette annĂ©e Calmann-LĂ©vy, collection Suspense », 302 p., 92 F, 14,02 euros. On Ă©vitera de comparer le film d'Anthony Minghella avec le chef-d'oeuvre de RenĂ© ClĂ©ment dont il se dĂ©marque avec une intelligence certaine. On s'abstiendra encore davantage de comparer l'interprĂ©tation de Matt Damon Ă celle, magnifique, d'Alain Delon, qui montrait Ă quel point il Ă©tait unique dans un rĂŽle double, celui d'un jeune homme sur la trace d'un riche hĂ©ritier dont il s'empare de l'identitĂ© aprĂšs l'avoir tuĂ©. A une trame proche du roman, Anthony Minghella a ajoutĂ© un rapport de classe qui n'existait pas dans le livre entre Tom Ripley et Dickie Greenleaf, le jeune homme de bonne famille qu'il doit retrouver - Ripley est issu d'un milieu nettement moins huppĂ©. L'Ă©crivain peignait un Greenleaf terne, dont la fadeur rendait plus simple la tentative d'usurpation d'identitĂ© de Tom Ripley. Minghella l'a transformĂ© en prince machiavĂ©lique venu en Italie dilapider l'argent de son pĂšre. Dickie Greenleaf est par ailleurs en avance sur son Ă©poque il joue du jazz contre l'avis de son pĂšre, agacĂ© par ce qu'il considĂšre comme une nuisance sonore ; il est manipulateur, cynique, sĂ©duisant et cruel. SituĂ© Ă la fin des annĂ©es 1950, ce qui n'est pas d'ailleurs la meilleure idĂ©e de Minghella, Ripley tombe parfois dans les travers d'une Italie de carte postale. Celle-ci est peuplĂ©e de jeunes bourgeois amĂ©ricains en rupture de ban Gwyneth Paltrow dans le rĂŽle de la petite amie de Dickie Greenleaf ; Philip Seymour Hoffman dans celui de son meilleur ami - tous deux sont absolument parfaits. Cette reconstitution de la dolce vita italienne apparaĂźt d'autant plus artificielle que Le Talentueux Mr. Ripley est d'abord un film de son Ă©poque. Tom Ripley tue davantage par envie que par vice. Sa pulsion meurtriĂšre naĂźt de la menace de ne plus pouvoir continuer Ă mener le train de vie de milliardaire dispensĂ© par Dickie Greenleaf. Tel un dĂ©classĂ© Ă qui les publicitĂ©s des journaux de mode auraient tournĂ© la tĂȘte, Ripley devient meurtrier pour conserver son privilĂšge de porter des costumes sur mesure. A la diffĂ©rence de Patricia Highsmith, qui ne l'envisageait que par allusion, Minghella aborde l'homosexualitĂ© de Tom Ripley de maniĂšre frontale il porte Ă l'Ă©cran une scĂšne de sĂ©duction entre Greenleaf et Ripley. Dans une salle d'eau, ce dernier demande de maniĂšre explicite Ă Greenleaf de prendre son bain avec lui. Cette scĂšne situe bien la nature de la relation entre un jeune homme amoureux et l'objet de son dĂ©sir qui le dĂ©laisse. Il vous reste de cet article Ă lire. La suite est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă la fois Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce quâune autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă lire ici ? Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il dâautres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant dâappareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est lâautre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
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Cette intensitĂ© dramatique d'amitiĂ©s ambigĂŒes est soutenue par un casting prestigieux, avec Gwyneth Paltrow qui assure le rĂŽle de Marge et une bonne prĂ©sence de Cate Blanchett, que l'on voit hĂ©las trop peu dans le rĂŽle de Meredit. Matt Damon assure brillement le rĂŽle principal de Tom Ripley ; quant Ă Jude Law, il crĂšve l'Ă©cran dans la peau de Dickie le jeune et beau sĂ©ducteur Pitch Le richissime amĂ©ricain Herbert Greenleaf demande Ă Tom Ripley de lui ramener son fils Dickie qui mĂšne la Dolce Vita en Italie avec Marge, sa petite amie. Matt Damon ! Es-ce que j'ai besoin de le prĂ©senter ? Il fait parti de ses acteurs de talents dont la seule prĂ©sence suffit pour savoir sur quel pied danser. En fonction de son jeu on peut savoir si ce sera un film d'action la saga Jason Bourne, un film plus dĂ©complexĂ© la saga des Ocean's, un drame plus ou moins familiale Au delĂ , Nouveau DĂ©part , une comĂ©die 2 en 1, un film plus touchant Will Hunting ou mĂȘme un thriller noir l'Agence, les InfiltrĂ©s. Ici on va parler d'un film qui entre dans la derniĂšre catĂ©gorie Ă savoir le cultissime Talentueux M ce film est trĂšs bon de maniĂšre gĂ©nĂ©ral. La rĂ©alisation et la mise en scĂšne sont correctes dans le standard de l'Ă©poque. Il installe une trĂšs bonne ambiance de drame au dĂ©but, avec une trĂšs bonne photographie. Le paysage de San Reno est somptueux et le rĂ©alisateur installe une bien l'intrigue. Peut ĂȘtre un peu trop bien. En effet, l'exposition dure trop longtemp et le film s'Ă©tire beaucoup trop en longueur. J'ai eu la mĂȘme sensation que dans le film Drive. Sauf que dans ce dernier on avait Ryan Gosling qui Ă©tait prĂ©sentĂ© d'amblĂ© comme un anti-hĂ©ro. LĂ on a Tom Ripley qui en apparence est une personne assez innocente et ingĂ©nue; dans le film, il n'a pas le mĂȘme impact sur le spectateur que Ryan dans Drive ce qui fait qu'au bout d'un moment, malgrĂ© le faite qu'on nous prĂ©sente bien l'univers de Dickie, on s'ennuie ferme. Cela aurait Ă©tait mieux que l'Univers de Dickie soit prĂ©sentĂ© en parallĂšle avec la dĂ©construction du personnage. Et on en vient Ă la deuxiĂšme moment de la *rupture*, le film change complĂštement. On est plus dans une ambiance idillyque mais plus en thriller. Anthony Minghella exploite trĂšs bien cet Ă©tat de fait en donnant une ambiance plus sombre et fait tomber le masque de nos 2 personnages Ripley et Dickie, et cela marche plutĂŽt bien. Cependant, le cas de Dickie est beaucoup trop brutal au point qu'on se demande si on a pas changĂ© de film. L'auteur illustre en plusieurs plan la maniĂšre dont Ripley doit gĂ©rer l'absence de Dickie et la dĂ©construction du personnage est bien visible, alternant entre des plan sombres et lumineux. Cette partie est vraiment intĂ©ressante et superbement mis en musique, mais il dommage que la premiĂšre partie ne soit pas aussi les personnages principaux sont tous bien traitĂ©s, il n'en va pas de mĂȘme pour les personnages secondaires qui ne bĂ©nĂ©ficient pas du mĂȘme Ripley, Dickie Greenleaf et Marge Sherwood interprĂ©tĂ©s par Matt Damon, Jude Law et Gwyneth Paltrow sont tous les 3 bien exploitĂ©s. Tom Ripley et Dickie Greeleaf sont tous les 2 assez similaires. Chacun d'eux possĂšde un masque qui va se fissurer au fur et Ă mesure du film. Tom Ripley dont la mission Ă©tait de ramener Dickie chez son pĂšre va se laisser sĂ©duire par Dickie, ou plutĂŽt par le style de vie de Dickie et va entretenir une relation assez ambiguĂ« ce dernier, entre bromance et homosexualitĂ© like. Mais quand il va commettre l'irrĂ©parable, il va user de tous ses talents et de sa personnalitĂ© apparente pour tenter de tromper son monde et le film avance en fonction de sa maniĂšre de gĂ©rer les consĂ©quences. Il va donc tomber dans une spirale qui lui semblera sans lui est un personnage exubĂ©rant aux antipodes de Tom. Plus libĂ©rer, il croit qu'il peut tout ce permettre et abuse de son entourage qui semble - t - il passe tous ces caprices mis Ă par Fred, mais on y vient. Sa mort par Tom Ripley symbolise une rupture de ton dans le film et la destruction de son masque de gentillesse et de bienveillance. Marge est un peu en retrait par rapport Ă Tom et Ripley et en un sens sert de faire valoir pour Dickie elle ne s'en cache mĂȘme pas c'est dire. Ceci dit, c'est la seule Ă sâintĂ©resser Ă Ripley en tant que tel Ă plusieurs moment du rĂ©cit. Sa proximitĂ© avec Dickie et les errances de Tom font qu'elle sera la premiĂšre Ă comprendre que quelque chose ne tourne pas rond avec Dickie. MĂȘme si cela n'est pas suivie d'effet En effet, elle a remarquĂ© les bagues de Dickie sur Tom alors que ce dernier n'est pas du genre Ă les retirer. Par contre je ne comprends pas trop la relation qu'elle entretient Peter Smith-Kingsley, ce qui me permet d'enchaĂźner sur mon grand reproche au film, le traitement des personnages Freddie Miles jouĂ© par Philipp Seymour-Hoffman, ça va. Il est trĂšs bien traitĂ© comme personnage secondaire. Il est mĂȘme mon personnage prĂ©fĂ©rĂ© par son cotĂ© fun, sans gĂšne et lĂ©gĂšrement hypocrite. Il est mĂȘme le premier Ă vraiment comprendre le sort de Dickie, car il est le seul Ă le connaĂźtre trop bien mĂȘme si cela lui conduira Ă sa perte.En revanche, Peter Smith-Kingsley jouĂ© par Jack Davenport lui je n'ai pas du tout compris son personnage. Il est quoi pour les autres ? D'un coup il semble ĂȘtre l'ami voir l'amant ce n'est pas prĂ©cisĂ© de Marge, d'un coup il est l'avocat de Tom, et d'un seul coup il entretient une forme de bromance avec Tom. Quoi ? Il est arrivĂ© dans la seconde partie d'un coup et ils se comporte comme un des personnages principaux ! Pour moi c'est l'un des bugs du film. En effet le film est situĂ© par du point de vue de Tom donc il est Ă©vident que beaucoup d'Ă©vĂ©nements se dĂ©roulent hors champ; sauf que pour ce personnage, ça ne marche pas. Les relations qu'il entretient avec les protagonistes sont assez ce n'est pas le pire. Le pire c'est Meredith Logue jouĂ©e par Cate Blanchett. A quoi elle sert dans le film ? On nous la prĂ©sente dĂšs le dĂ©but comme un personnage qui aura son rĂŽle Ă jouer et puis d'un coup elle devient la love interest de Tom, sans que ce soit bien exploitĂ©. A quoi sa sert de la mettre en avant d'un coup si c'est pour l'oublier et nous la rappeler aprĂšs 1 h 30 de film oui je chronomĂštre. Et tout ça pour une love interest non exploitĂ©e ? Oui je sais, elle sert un temps soit peu d'alibi Ă Tom qui se fait passer pour Dickie Ă ce moment lĂ . Le problĂšme est que ça ne va pas plus loin et c'est de tout ça, la musique, la rĂ©alisation et l'histoire forme un tout globalement assez intĂ©ressant mais qui traĂźne trop en longueur. Ceci dit, l'histoire est particuliĂšrement bien racontĂ©e. Tout le film se construit autour de mystĂšre de Tom Ripley que les protagonistes au final ne le connaisse pas si bien que ça. La gentillesse et l'introversion de Tom forme un masque que les autres n'ont jamais cherchĂ© Ă percer et qui se retourne contre eux. Bien que trĂšs lente, la premiĂšre partie montre en parallĂšle un petit peu les objectifs de Tom. En le faisant se rapprocher de plus en plus de Dickie, en le faisant essayer ses vĂȘtements, on le sentant Ă l'aise dans son monde mais aussi en nous faisant connaĂźtre des talents d'acteurs et de faussaires hors paire. Dickie et Marge Ă©tait au courant de ses talents mais coincĂ©s dans leur tour d'ivoire n'ont rien vue venir. La 2e partie nous montre Ripley usĂ© de ses talents, mais en parallĂšle nous montre aussi qu'il n'est pas infaillible; Ă plusieurs reprises il fera face Ă ces contradictions qu'il devra gĂ©rer et sera prisonnier d'une spirale sans fin. Le dernier plan est Ă©difiant, il seul dans le noir avec tout le poid du monde sur ces Ă©paules. Ce serait intĂ©ressant de voir la suite mais, le rĂ©alisateur nous laisse un peu suggĂ©rer. Va - t - il continuer sa vie en continuant Ă tromper son monde, tout en usant de tous les stratagĂšmes ou finira-t-il par craquer ? Bref, ce film est trĂšs intĂ©ressant et trĂšs beau visuellement. Il s'agit d'un bon thriller angoissant mais qui souffre de longueur au dĂ©but et du faite que certains personnages ne sont pas vraiment exploitĂ©s comme il fallait. Mais passĂ© une heure il est tout Ă fait divertissant et nous montre qu'il ne faut surtout pas s'intĂ©resser plus Ă la personne en lui-mĂȘme qu'au masque qu'il nous montre. En clair je suis Cosmic M et je me comporte en Cosmic M mais en rĂ©alitĂ© je suis... Le prince William Un thriller psychologique que j'ai beaucoup aimĂ©, dominĂ© par un Matt Damon trĂšs inquiĂ©tant. Le cadre - Venise, Rome des annĂ©es 50/60 - est trĂšs bien reconstituĂ© et apporte un cachet supplĂ©mentaire au film. Le scĂ©nario est trĂšs bon, et le tout est assez rythmĂ© pour qu'on ne voit pas le temps passer. La fin, ouverte, est elle aussi, brillante. Un trĂšs bon thriller psychologique oĂč Matt Damon offre une prestation assez inquiĂ©tante dans ce rĂŽle sombre. Par contre, j'ai Ă©tĂ© bien moins convaincu par Jude Law ou Gwyneth Paltrow. Superbe photographie au charme dĂ©suet. La question de l'acceptation de soi et de la recherche d'identitĂ© est abordĂ©e de façon intĂ©ressante. Mon problĂšme, c'est d'ĂȘtre un peu inculte. Du coup j'ai regardĂ© le film environ 2 mois aprĂšs Plein Soleil. Et forcĂ©ment, ça coince. Car le premier reste meilleur et que l'on se pose la question du pourquoi un remake? Ah oui les amĂ©ricains aiment les films jouĂ©s par des amĂ©ricains et ne connaissent sans doute pas le film de RenĂ© ClĂ©ment. Le problĂšme c'est que Plein Soleil n'a pas vieilli et que Delon est meilleur que Damon qui est vraiment lourdingue dans sa maniĂšre de jouer. Du coup je n'ai trouvĂ© aucun intĂ©rĂȘt au film. Un film tout simplement splendide.. Dans la mĂȘme verve que " Petits meurtre entres amis " pour le dĂ©lire obsessionnel, et tellement bien interprĂ©tĂ©.. A voir ; Tom Ripley est un petit prolo cultivĂ© qui dĂ©cide de sâimmiscer de force dans le monde de Luxe et dâinsouciance de Dicky Greenleaf. Il y prend tellement goĂ»t quâil finit par se laisser quelques sĂ©quelles⊠Vraiment sympathique ce film Ă lâintrigue bien ficelĂ©e et qui tient en haleine jusquâau bout. Un philip Seymour Hoffman excellent en rupin sybarite ». Anthony Minghella prend le parti de suivre un manipulateur assumant mal une homosexualitĂ© qui l'oblige Ă porter des masques qui le pousseront , malgrĂ© lui, au crime. Il montre cette homosexualitĂ© plus clairement que ne pouvait le faire Patricia Highsmith en 1955. Le 1er meurtre est un crime passionnel Tom tue Dickie car ce dernier feint se moquer de ses sentiments amoureux. Dans "Plein soleil" , le meurtre a lieu dans un voilier, ici sur une simple et fragile barque . Les fragilitĂ©s narcissiques de Ripley sont ici abyssales. Les scĂšnes de fascination sexuelle sont clairement montrĂ©es, magnifiquement troublantes. Tom est un ado mal dĂ©grossi qui au contact des gens riches trouvera une assurance qui l'enfermera pourtant dans un piĂšge plus terrible que la conclusion policiĂšre voulue par RenĂ© ClĂ©ment. il est incroyablement humain, interprĂ©tĂ© avec une infinie dĂ©licatesse et profondeur par Matt Damon. il est intĂ©ressant de rapprocher ce rĂŽle de celui de l'amant attirĂ© par les strass de Liberace dans "Ma vie avec Liberace" . 14 ans plus tard, on y retrouve la mĂȘme subtilitĂ© de jeu encore plus maĂźtrisĂ©e. Jude Law, au sommet de sa beautĂ© insolente et de son talent, est plus Ă©poustouflant que Maurice Ronet il y a du Gatsby en lui . Les rĂŽles fĂ©minins plus dĂ©coratifs, sont malicieusement campĂ©es par des comĂ©diennes hors pair. Ces riches femmes semblent plus pour Tom un ascenseur social qu'un vĂ©ritable objet de dĂ©sir. Les moindres personnages sont jouĂ©s par une distributions 4 Ă©toiles. En fait, sous fond de lutte des classes, le film traite de l'ambivalence de chaque ĂȘtre, de ce que l'on cache Ă la cave. il n'y a aucun manichĂ©isme. Le rĂ©cit est menĂ© avec fluiditĂ©. La musique de Gabriel Yared tisse une somptueuse toile jazz et sentimentale avec des volutes orientales. Le film est construit comme un serpent qui se mord la queue avec une voluptĂ© morbide. Le film est passionnant et bouleversant, sans nĂ©gliger le thriller menĂ© sans faux pas. Bref, et tant pis pour les puristes, je prĂ©fĂšre cette version plus psychanalytique, vĂ©nĂ©neuse... plus romanesque. A mon sens, ce chef d'oeuvre a Ă©tĂ© fort mal estimĂ© auprĂšs du grand public . Je voudrai rendre hommage a Anthony Minghella, qui rĂ©alise lĂ une oeuvre de maturitĂ© aboutie, un montage et une rĂ©alisation exemplaire des sĂ©quences grĂące au fil conducteur des bandes musicales exemple= le concerto italien de Bach jouĂ© au piano par Matt Damon, puis repris en version jazzy.... Parmi les points que je retiens, il y a le quintĂ© d'acteurs hors pairs tous oscarisĂ©s ou oscarisables et leurs jeux respectifs admirable Matt Damon,Jude Law acteur fĂ©tiche, Philip Seymour Hoffmann, Gwyneth Paltrow , Cate Banchett, la photographie stylisĂ©e, la mise en scĂšne subtile donnant au scĂ©nario une tension dramatique allant crescendo au fil de l'intrigue, l'Ă©motion qui se dĂ©gage mais qui ne peut pas Ă mon sens ĂȘtre perçue par tous du fait de l'homosexualitĂ© latente planant sur le noter sur le DVD une piste audio commentaire du metteur en scĂšne tout Ă fait passionnante. J'ai adorĂ© ce film qui m'a donnĂ© envie de voir tous les films d'Anthony Minghella et son dĂ©part prĂ©maturĂ© m'a profondĂ©ment atristĂ©. Merci Anthony !!! Le Talentueux M. Ripley est un thriller efficace et bien foutu, je ne m'attendais vraiment pas Ă cette histoire, je ne me suis absolument pas renseignĂ© dessus avant de le voir, je savais juste qu'il fallait que je le vois et vraiment surpris, bon c'est pas un film Ă©poustouflant mais il reste bien construit et prenant, faut dire que niveau casting ça envoi du lourd, Damon porte merveilleusement le film et la mise en scĂšne est trĂšs rĂ©ussie. A la fin des 50âs, le jeune Ripley est envoyĂ© des EU par le pĂšre de Dick Greenleaf pour convaincre son fils de revenir au pays. Ripley envieux de faire partie de ce monde de riches va tenter de prendre la place de celui quâil doit de Plein Soleil » de RenĂ© ClĂ©ment et toujours tirĂ© du roman de Patricia Highsmith, ce film ne parviendra pas Ă dĂ©trĂŽner la version française. Dâaccord, Minghella est plus proche du roman en abordant bille en tĂȘte lâambigĂŒitĂ© sexuelle de Ripley. Mais lĂ oĂč RenĂ© ClĂ©ment installait un climat pesant par des gros plans et huis clos terrible sur le yacht, Minghella dĂ©cide de nous faire le tour operator de lâItalie des 50âs. Dâaccord, les dĂ©cors sont idylliques et la dolce vita est perceptible, le swing vient sâajouter Ă lâimage dâEpinal ; mais çà reste un Plein soleil » Ă la sauce grand studio hollywoodien. En effet, lĂ oĂč ClĂ©ment fait confiance Ă lâintelligence du spectateur qui va dĂ©couvrir petit Ă petit la complexitĂ© de la personnalitĂ© de Ripley ; Minghella use lui dâeffets hyper appuyĂ©s et dâun scĂ©nario manquant clairement de subtilitĂ©. Ultra explicatif, le scĂ©nario tue le film dĂšs la mise en place. Celle-ci ne faisait pas parti du film de ClĂ©ment ; lĂ on comprend tout de suite que Ripley est un usurpateur. Un film pour bouffeur de pop corn de fait ; pourquoi faire disparaitre si tĂŽt toute lâopacitĂ© du personnage. Et pour finir, Ă vouloir rendre son Ripley trĂšs complexe dans un second temps, il nous perd carrĂ©ment en comprendrez que je vous conseillerais de voir plutĂŽt la version française de 1960. Le trio dâacteur de lâĂ©poque Delon-Ronet-LaforĂȘt Ă©crase complĂštement le casting trois Ă©toiles mais hyper fade de la version US. Seul Jude Law en dandy tire son Ă©pingle du jeu. Un mauvais film inintĂ©ressant Ă mon goĂ»t et qui est en + scĂ©nario est mal inspirĂ©, je n' ai pas eu l' impression de voir en Ripley le talent auquel fait rĂ©fĂ©rence le titre mais plutĂŽt de la chance grossiĂšre dans la façon dont il s' en sort Ă chaque fois qui est un peu trop facile voire mĂȘme qu' on s' attendait Ă voir de l' aventure et Ă des numĂ©ros bluffants, c' est un gros point + l' Ă©motion est absente et le jeu d' acteur de Matt Damon ne m' a encore une fois pas convaincusans compter que je ne suis pas fan de jazz mais ça.... Sans ĂȘtre un grand fan de minghella, le talent incroyable du cinĂ©aste repose Ă faire de son exercice de commande un pure joyau bien supĂ©rieurau languide mais emouvant Patient Anglais. Il signe lĂ l'un des meilleurs thriller amĂ©ricains derniĂšres pĂ©riodes, en tirant une rĂ©vĂšrence ambitieuse au cinĂ©ma Ă©lĂšgant et trĂ©s inspirĂ© de Manckiewicz et de Losey. La tenue est garantie, le paris atteint et le pĂąle et froid plein soleil est Ă©crasĂ© sans ĂȘtre oubliĂ©. Ce film extraordinairement sombre et pessimiste devrait en imposer encore pour longtemps si on aime le plaisir d'un cinĂ©ma psychologique Ă l'anglaise, au style implaccalement britannique oĂč les artifices ont un sens. On ne voit pas le temps passĂ© dans ce film! Les Ă©vĂšnements s'enchainent bien. Matt Damon est vraiment extraordinaire dans ce film. Il part dans le mensonge et au final, on se rend compte qu'il ne peut plus faire machine arriĂšre... Une leçon de vie! Le Talentueux M. Ripley Un thriller dramatique des plus envoutant et habile. On va de surprise en surprise car, vers le milieu du film, il y a un point de non retour qui donne un suspense des plus haletants avec une certains tension et sueurs froids pour le personnage mais aussi pour le spectateur. Puisque pour la petite histoire, câest un homme Matt Damon qui fait croire a un pĂšre qui connait bien son fils. Et le pĂšre va donc lâengagĂ© » pour que son fils revint a New York pour qui renoues les liens. Mais, Matt Damon va vite ce liĂ©e dâamitiĂ© avec le fils jusqu'au jour ou⊠je vous laisse dĂ©couvrir ce qui se passe car ça serait vous gĂąchĂ© le film. Mais, il va y avoir un double jeu assez tendu et le suspense sera Ă son maximum jusquâa la fin. Donc voila, scĂ©nario bien ficelĂ©, avec des personnages bien travaillĂ©s car ils ont beaucoup de trĂšs de caractĂšres il y en a un qui a des tendances homosexuel⊠Sinon, le film est assez Ă©lĂ©gant car il est portĂ© par des acteurs charismatiques et impeccables Matt Damon, Jude Law, Gwyneth Paltrow, Philip Seymour Hoffman, Cate Blanchett⊠Et pour finir, la mise en scĂšne est des plus soignĂ©e et elle met bien en valeur les paysages comme Italie, Venise⊠on se sent dĂ©paysĂ©. Donc voila, un film que je peux que vous conseillez. Les meilleurs films de tous les temps Meilleurs films Meilleurs films selon la presse
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